Chaque trimestre, la Communauté de Communes de l’Estuaire édite son magazine d’informations à destination de ses habitants, « Energies Communes ». Retour sur un reportage photographique autour du thème des activités péri-éducatives, destiné à l’illustration d’une de ses couvertures. 

Illustration d’un magazine institutionnel

« Energies Communes », un nom tout trouvé pour le magazine d’information de la Communauté de Communes de l’Estuaire, dont l’objectif est d’informer chaque trimestre les habitants des actualités administratives sur leur territoire : agendas, actus, emploi, plannings des activités proposées par chaque commune, mais aussi portraits d’habitants et initiatives remarquables, nous recevons toutes et tous le magazine de nos communes dans nos boites aux lettres et lisons avec attention ce qui ce passe au plus près de chez nous, et orchestre notre quotidien.

Le choix du reportage photographique

Le choix des illustrations a donc toute son importance. Le reportage photographique que j’ai mené dans ce cadre devait mettre en lumière une actualité sur les nouveaux plannings des activités péri-éducatives, via une page de couverture dynamique et représentative de cette thématique.

La Communauté de Communes de l’Estuaire a mis en place les activités péri-éducatives (cours de danse, ateliers ludiques, sport, etc) dans 16 écoles. Une information au cœur de la vie des habitants, puisque pour l’année scolaire 2013/2014, 91,5% des enfants scolarisés du territoire ont bénéficié des activités proposées par 145 animateurs !

Energies communes : petit clin d’œil au titre du magazine, avec cette photo prise durant un cours de danse pour les plus petits. Transmission de l’énergie par l’expression corporelle, l’art mais aussi entre les générations, entre des enfants et un professeur qui leur communique sa passion.

Photographe institutionnel : transcrire le quotidien en images

En une photographie, il s’agit de s’adresser aux habitants. Qui dit reportage photographique institutionnel dit donc immersion au cœur de l’activité que l’on doit illustrer pour la comprendre et en rendre compte en un cliché à ceux dont c’est le quotidien. Un ressenti à saisir dans l’objectif, qui doit d’affranchir de toute fioriture, sans pour autant se priver d’une pate artistique pour des institutions de plus en plus novatrices.

Cette photographie de couverture est le résultat d’un reportage qui a donc nécessité plusieurs rencontres et déplacements sur le territoire estuarien. Tout d’abord, avec le service péri-éducatif afin d’avoir une vision globale de l’ensemble des activités proposées à un jeune public dans la communauté de communes.

Avec les enseignants également, pour évidemment les informer du jour de ma venue, de la raison de ma présence, et leur expliquer quels seront mes besoins.

Illustrations et enfants : respect et bienveillance

Les parents doivent obligatoirement être informés de la réalisation d’un reportage photographique sur un lieu où leur enfant est présent, et signer une autorisation au préalable.

Il est aussi indispensable de rassurer les enfants, et de ne pas perturber les activités qui font l’objet du reportage : le rôle d’un photographe est souvent de…se faire oublier ! Après avoir expliqué à chaque début de cours aux enfants la raison de ma présence avec leur professeur, j’attends au moins un quart d’heure avant de prendre la première photographie.

Pour des questions de droit à l’image, aucun visage de mineurs n’est toutefois formellement identifiable sur la photographie illustrative, sans pour autant que cela ne vienne trahir le message que je souhaitais donner, et le dynamisme et la bonne humeur du cours de danse dont la photographie a été choisie parmi l’ensemble des activités.

D’autres photographies illustreront des flyers tout au long de l’année.

Découvrez quelques extraits du reportage :

Photos 2014 : Eric Bouloumié, photographe d’illustration

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